Bien loin des croyances populaires, le métier de pilote d’hélicoptère n’exige pas de grandes et « brillantes » études interminables ni même d’être un as des mathématiques d’une grande complexité. Pour avoir la chance d’être un jour, assis aux commandes d’un hélicoptère.
Il est cependant important de garder en tête, et ce, le plus tôt possible, les sept points suivants qui feront d’un rêve une réalité concrète.
Activités principales : Le métier de pilote d’hélicoptère consiste, aux commandes de son engin, à assurer des vols réguliers pour le transport de passagers et de marchandises. Le pilote d’hélicoptère effectue aussi des missions ponctuelles, tels que des sauvetages en mer, ou explore des zones difficiles d’accès, comme la montagne. Il peut également réaliser du travail aérien pour prendre des photos, par exemple.
Comment travaille-t-il ?Le pilote d’hélicoptère effectue ses missions à la commande ou en service régulier. Tout dépend de la compagnie qui l’emploie et de la licence qu’il possède, pilote professionnel ou de ligne. Pour les agriculteurs, il survole les champs pour pulvériser des engrais ou des insecticides. Pour des journalistes, il est amené à positionner son hélicoptère au-dessus des lieux d’accident non accessibles par la route. Le transport de personnes d’un héliport à un autre occupe une grande partie de ses journées. Il passe également de nombreuses heures à instruire des élèves pilotes. Il dispose alors d’un hélicoptère à double commande.
Où exerce-t-il ? Dans le civil ou dans l’armée, le pilote d’hélicoptère est amené à travailler à l’étranger. En dehors de son hélicoptère, il passe plusieurs heures à définir des plans de vol et remplir des papiers administratifs, notamment pour comptabiliser ses propres heures de vol.
Qualités requises
Vigilant :
L’hélicoptère est un engin rapide. Il doit être manié avec précaution pour assurer la sécurité des passagers.
Maître de soi :
Le pilote d’hélicoptère peut être amené à voler par tous les temps, surtout s’il est en opération de sauvetage. Une grande dextérité est indispensable.
Instructeur et élève
Respectueux :
Le pilote d’hélicoptère n’a pas le droit de survoler certaines zones urbaines ou même parfois rurales. S’il ne respecte pas la loi, sa licence peut lui être retirée.
Savoir-faire
Savoir
(Source : ROME)
Comparer avec un ou deux autres métiers
Pour mieux choisir, comparez le salaire, le statut, le niveau d’accès, la tendance sur le marché du travail les métiers qui vous intéressent.
Secteur public
Dans l’armée ou la sécurité civile, votre salaire (ou « traitement ») dépend de votre grade et de votre échelon. A cette rémunération principale, qui progresse avec l’ancienneté, s’ajoutent diverses indemnités et primes, versées par exemple en fonction de votre lieu d’exercice ou de la taille de votre famille. Dans le privé, le salaire du pilote d’hélicoptère varie en fonction de la qualification du pilote, de la catégorie d’appareil, de la nature de la mission, etc. Il peut être augmenté par diverses primes et indemnités (prime horaire de vol, indemnité pour vol de nuit, etc.)
Pilote professionnel
2 100 € à 3 000 €
Pilote de ligne
3 300 € à 3 900 €
(Ces salaires sont donnés en net)
Secteur privé
Découvrir la fourchette des revenus.
Secteur public
La formation de pilote d’hélicoptère étant très coûteuse, bon nombre s’engagent d’abord dans l’armée, qui permet de financer la formation et d’acquérir de l’expérience.
Les pilotes embauchés par les compagnies de transport et de travail aériens sont très souvent concurrencés par les anciens pilotes militaires.
Les offres d’emploi :
Secteur privé
Repérer les débouchés en Île-de-France du domaine du pilotage et navigation technique aérienne dans lequel s’intègre mon métier : nombre d’emplois, géolocalisation, types de contrat, embauches prévues…
Choisir ma formation pour devenir Pilote d’hélicoptère
Plusieurs voies s’offrent à vous pour exercer le métier de pilote d’hélicoptère.
Pour devenir pilote privé d’hélicoptère (PPLH), aucun diplôme n’est exigé pour vous présenter à la formation, mais il est préférable d’avoir au minimum un niveau de classe de première pour passer les épreuves théoriques. Autres conditions : être âgé de 17 ans, satisfaire à une visite médicale et avoir suivi une formation homologuée comprenant au moins 45 heures de vol
Pour obtenir la licence de pilote professionnel hélicoptère (CPLH), vous devez avoir au moins de 18 ans et avoir suivi au moins 150 heures de vol en tant que pilote d’hélicoptère. Des épreuves théoriques et un examen en vol vous permettent d’obtenir cette licence de pilote professionnel.
Pour voler dans des conditions météorologiques dégradées, vous devez avoir obtenu la qualification IFR (instrumental flying rules), qui correspond au vol aux instruments.
Pour la licence de pilote de ligne d’hélicoptère (ATPLH), vous devez avoir au moins 21 ans, être titulaire du CPLH, IFR, totaliser 1 200 heures de vol et réussir les examens théoriques et pratiques.
Un exemple de structure qui, en Ile-de-France, forme au métier de pilote d’hélicoptère : Paris Hélicoptère Center : http://www.parishelicoptere.fr/
L’armée forme ses propres pilotes selon les corps concernés : armée de Terre, armée de l’Air, aéronavale ou gendarmerie nationale. Beaucoup de pilotes d’hélicoptères du civil sont d’ailleurs d’anciens pilotes de l’armée.
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